Bonnes fêtes à tous et à chacun
rendez-vous l’an prochain
curieux de ce qu’à nous dire il aura
La Force entre nous
En deux mille vingt et un
tout ira bien
Journal aléatoire saison 9 – Fin
Journal aléatoire saison 9 – Fin
nous avons, tous les trois je crois, passé un bon moment
reliés par téléphone et internet mais très présents
Une vraie rencontre provoque une influence réciproque.
Deux mondes intimes interagissent et chacun modifie l’autre.
[Boris Cyrulnik]
Parfois l’amour est avec nous
et avec notre esprit
Parfois on sait exactement
ce que veut dire
lâcher prise
Parfois il faut simplifier
d’autres fois surtout pas
Parfois je penche
Parfois quelqu’un entend tout de votre poésie
contre le mur au bar
une femme au regard triste
Colette je la nomme
un visage fatigué calé
sous un Stetson
des cheveux bruns sauvages
Régé-Color caramel brûlé
quelque chose de viril
mais de rondes fournitures
sous le manteau au col de fourrure
ne sais quel cheval elle choisit
mais je voudrais
qu’elle gagne[Clara Regy in Adelino, Journal de Mars, Les Editions du Petit Rameur, via Terre à ciel]
A contresens
personnellement
et jusque là
quelle belle année
Le feu et la glace
le vent rougissant les oreilles
le parfum des mandarines
A la place de l’arbre
on se regarde passer
à celle du nuage
on se regarde de haut
Les plus chanceux l’ont écrit sur leur fronton
aujourd’hui est un beau jour pour vivre
Le matin givré
comme une folie glacée
enchante et frissonne
Au début, Savitri croyait que tout le monde pouvait parler aux plantes, aux oiseaux et aux animaux, que tout le monde connaissait leur langage. […] C’est seulement lorsqu’elle s’aperçut que les humains ne comprenaient pas le silence qu’elle commença à se servir des mots.
[Sharon Maas in Noces indiennes – Editions J’ai Lu]
Choses subversives
La réflexion, l’intuition, l’a/hum/mour, un sourire, l’harmonie, l’art, la tempérance, l’infini…
Cueillir le jour
peau à peau
Dans dix ans que dirons-nous de l’instant ?
de quels souvenirs sera tissé le présent ?
qui le sait ?
Attester sur l’honneur
de garder la nuance
prendre de la distance
ne pas se laisser
exacerber
La lune brasille
presque soleil dans la nuit
pleine sur la plaine
Cette résonance au profond de la poitrine
et qui se propage jusque dans la moelle des os,
tels les cercles excentriques
d’une pierre lancée à la surface des eaux mortes, (suite…)
Au premier réveil
dénicher un poème
dans l’aube glacée
Le monde ne ressemblait plus à rien
ils n’avaient pas encore trouvés
les nouveaux rêves
Les femmes lumineuses
parce qu’elles sont amoureuses
éteignent la lumière
On finit toujours
par sortir de l’auberge
Tout peut être effrayant
ou peut-être différent
toute chose non égale par ailleurs
là où l’un voit
les jours se rétrécir
cet autre y vivra
ses douces nuits plus longues