En ces temps
Le monde ne ressemblait plus à rien
ils n’avaient pas encore trouvés
les nouveaux rêves
Le monde ne ressemblait plus à rien
ils n’avaient pas encore trouvés
les nouveaux rêves
Les femmes lumineuses
parce qu’elles sont amoureuses
éteignent la lumière
On finit toujours
par sortir de l’auberge
Tout peut être effrayant
ou peut-être différent
toute chose non égale par ailleurs
là où l’un voit
les jours se rétrécir
cet autre y vivra
ses douces nuits plus longues
A écouter ICI un poème émotion d’Estelle Fenzy
[in Mère – Editions la Boucherie littéraire]
Comme s’il n’y avait rien à faire d’autre
que de trouver sur qui rejeter la faute.
On prend des nouvelles
veillons les uns sur les autres
tournons les choses
à l’essentiel
Record mondial
de fils sur la toile
de conjonctures inédites
cette année d’allure confite
du printemps dans l’automne
ne ressemble à personne
Braquage national
sur la raison
prendre la mesure du danger
faire son possible
Pourtant le monde entier le sait
chacun l’a éprouvé un jour ou l’autre
l’infinie puissance
d’un sourire
Être exigeant et se contenter de peu
Souffrir le monde et guérir de soi
Se tenir droit et assumer ses paradoxes
C’est chouette
ce cri dans la nuit
ou peut-être renard
Quelques notes au xylophone
berceuse de jours douceur
à toute heure
L’éclat de rire au téléphone
d’une femme à la peau sombre
fait le tour de la planète
La planète soulagée
Soulagée de ce type qui ne vaut pas grand-chose
et boude dans son coin
loin de la foule en liesse
loin de toutes les petites filles à la peau sombre
dont la route s’allège
dans un éclat de rire
Il nous semble aujourd’hui que le mariage est quelque chose de trop sérieux pour le confier à des jeunes gens. Ce devrait être un aboutissement, vous ne croyez pas ? Un but à atteindre, un idéal. Pour y parvenir, il faudrait toutes les ressources de la maturité, toutes les leçons de l’expérience et le temps surtout, le temps pour rencontrer la bonne personne et la reconnaître…
[Jean-Christohe Rufin in Les sept mariages d’Edgar et Ludmilla]
Sur le chemin de la balade règlementaire
aux lueurs du coucher
les cerisiers rouges
les vignes jaunes
et le vert qui reste
comme un reggae
sous un ciel d’or
nos battements de cœur
Saisir l’incertitude
la façonner à notre gré
Amor fati
Ni tout à fait le même
ni tout à fait un autre…
Les temps comme le temps
nous échappent
ils varient
bien fol est qui s’y fie
Le soleil frôle la Bonne mère
rebondit sur la falaise
se reflète dans le petit nuage
juste au-dessus
C’est là que nous trouverez tous