Murmures dans l’oreillette

Cette résonance au profond de la poitrine
et qui se propage jusque dans la moelle des os,
tels les cercles excentriques
d’une pierre lancée à la surface des eaux mortes, (suite…)

54

Saisons des dormances

Et nous passons

Dans le silence ascendant des arbres (suite…)

33

Avant la cendre
Il y aura eu la pesée des bûches dans l’âtre
Le tango nu des flammes à talons ardents
L’ondoiement vif du rouge entre les plis
Des crépitements tendres
Des feulements souples
Et l’abandon hypnotique du bois
A sa chute moelleuse…
Destin de fumées, de poussière et d’écorces
Douceur du gris
Des cendres
Tout
Consumé

[Céline Escouteloup in Recours au poème]