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Je suis triste.
Il m’avait écrit une belle lettre à la sortie de mon premier roman,
il avait signé en disant qu’il était aussi écrivain –
comme si je ne le connaissais pas (j’avais lu à peu près tous ses livres).

Je relis cette lettre chaque fois que la foi faiblit.
Je ne l’ai jamais rencontré mais j’avais des nouvelles,
par une amie commune,
chère à son cœur,
c’était rassurant de le savoir vivant, écrivant, qu’il y aurait bientôt un nouvel Holder.
Je suis triste.
Pour mon amie aussi.