J’ai écrit ce recueil parce qu’il faut le dire aussi quand on est heureux.
Parce que, quoiqu’il arrive, la nature est ce qui existe de plus généreux sur cette planète.
Je l’ai écrit, assise sur les marches de ma caravane,
comme une ode à ce Luberon tant aimé, au Luberon de chacun, aux jours qui se suivent.
Il acquiert une autre résonance en ces temps étonnants.
Un petit poème de saison pour la route…
[Illustrations de Zaü]
Le printemps frémit
de branche en branche
le fruit d’un frôlement
Le frisson d’une promesse
les frontières bouleversées
son souffle coiffe les échevelés
Editions La Boucherie littéraire ]