René Max Well de la médiathèque de Cavaillon avait posté le projet sur Facebook : une exposition ayant pour thème le studio d’enregistrement d’Hérouville.
Je me sens concernée quand on parle du studio d’Hérouville, je n’y ai passé que quelques heures dans ma vie mais elles m’ont marquée en profondeur.
Alors évidemment j’ai mis un commentaire, pour faire un peu la maligne, dire que j’y étais et bien sûr René m’a proposé d’écrire un texte et j’ai forcément accepté parce qu’on soutient les médiathèques, surtout quand elles sont voisines et parce que j’étais curieuse de me replonger dans ces folles années, voir ce qu’il restait de cette anecdote.
Il faut ce genre d’occasion pour que je visite mon passé, ce n’est pas dans mes habitudes, le présent me prend toute entière. Je l’ai fait avec plaisir, me souvenir de cette insouciance, mais en même temps c’était un autre siècle, un autre millénaire, sous bien des aspects presqu’une autre personne.
Alors cela laisse une sensation bizarre, comme une promenade sur la frontière entre le réel et l’irréel.
Et en y repensant, cette sensation représente tout à fait ce qu’était ce lieu.
On va filer vers la frontière et la passer…
Le texte est par ICI