Je n’ai rien commenté sur les réseaux, ni même à la table du réveillon, je n’en ai parlé nulle part, je laissais décanter avant d’avoir un avis.
Je sais depuis un moment que c’est, en général, une bonne façon de faire.
J’ai vu le reportage sur Depardieu en Corée du Nord, j’ai lu les différentes tribunes : celle pour mais finalement pas si pour, celle contre, celle encore plus contre.
J’ai lu beaucoup de posts, d’articles, de réflexions plus ou moins profondes.
La suite n’est jamais que ce que j’en dis.
En ce qui concerne les plaintes déposées, solidarité aux victimes mais c’est le job de la justice, pas le mien. Rien à dire là-dessus.
Pour le côté gros dégueulasse, « C’est bon, c’est Géraaaard !», « On ne peut plus rien dire !», je n’adhère pas.
Je suis heureuse qu’on ne puisse plus dire ces choses là, je ne suis pas adepte de la provoc gratuite. Choquer pour exister, je trouve ça assez minable même si punk is not dead  dans mon cœur. Depuis, j’ai croisé l’élégance, la nuance, et je trouve ce chemin beaucoup plus noble et bien plus intéressant.
Pour en revenir à notre affaire, ce qui s’est passé après avoir écouté les propos du monstre désacré, c’est que lorsqu’au hasard d’une playlist, je l’ai entendu chanter Barbara, interprétation que jusque-là j’aimais beaucoup, j’ai eu une sensation de dégoût en entendant sa voix.
Ce n’était pas réfléchi, pas intellectualisé, juste un haut-le-cœur qui remplace tous les discours.