Des fantômes de femmes
silhouettes noires identiques
fondues dans leurs tissés
d’ombre et de néant
Des fantômes de femmes
mirages des déserts
comme poudre d’or
estompées
Danse des corps absents
des femmes oubliées
sous les jets des pierres
Une mélopée en sourdine
voile d’un même geste
ma propre liberté
[Paru dans le N° 27 des Chroniques poétiques. Merci à Alain Eludut]