Le vin et la poésie ont toujours fait bon ménage, comme des compères en tournée dans les bars, tous deux détenant les secrets de l’ivresse.
Les célèbres poèmes d’Omar Khayyam ou de Charles Baudelaire sur le vin ont traversé les siècles, tels de bon crus, atemporels et universels.
Dans le recueil de poésie Ivresse de Merlin Salerno, on peut sentir que ces grands crus ont été éclusés, sans doute jusqu’à la lie, mais d’autres alcools ont été cuvés, d’autres bouteilles vidées, celles de l’autre Charles, par exemple.
Quand on parle d’alcool et de poésie au XXIe siècle, Bukowski traîne forcément dans les parages. Quelques images donnent l’impression qu’il est accoudé au comptoir, là, juste à côté. « Ce clochard que personne ne veut incarner »…
Dans la poésie contemporaine, la rencontre entre Baudelaire et Bukowski semble naturelle comme un vin où l’on mélange des cépages et qui bien dosé régale l’esprit autant que le ventre, sans oublier le sexe, jamais bien loin.
ange pornographique
giclant
dans nos routines casanières
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