Je ne m’en lasse pas

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Chaque jour
Le soleil retentit à ma tempe
L’épiderme éclot
par touches écartelées
entre deux refuges
Après dissipation des brumes cérébrales
L’œil s’habitue à l’oeil
Le corps craque de soif
La langue en quête de saveur
refait le monde
Une porte va s’ouvrir
[Yves Boutroue in Nous remercions les paysages pour leur modestie – Editions Librairie-Galerie Racine]
On cherche la chaleur
d’où qu’elle vienne
sachant qu’on la fuira
dans quelques lunes
Sous un ciel griffé de mauve
de rose, d’or, et d’orange
le Luberon dans un bleu d’aquarelle
Sur le devant de la scène
l’or des anges
un vol d’étourneaux
Mon très cher plus vieil ami,
Les nouvelles sont bonnes, compte tenu des circonstances.
Tu es chez toi, tes nuits sont calmes, tu ne souffres pas et ta Douce me dit que tu es debout dans la journée même si tu dors beaucoup.
Elle m’a dit que tu utilises ta tablette, donc tu dois lire ces mots.
Malgré la fatigue et le crabe, je sais que mes lettres te distraient et te touchent.
Aujourd’hui il fait froid et grand soleil, la maison est baignée de lumière.
Le Luberon fait le malin au loin. (suite…)
Weber a rapporté cette image à la maison, je ne sais pas pourquoi.
Mon très cher plus vieil ami,
Je bois un petit porto (comme ma mère), en fumant une cigarette, dehors dans la nuit. Je pense à toi, à ma visite à l’hôpital cet après-midi. J’ai bien compris que ce n’était pas un bon jour, tu étais trop fatigué.
Nous n’avons pas fumé ce joint demandé que j’avais roulé avec amour, tu penseras à moi quand tu le fumeras, je suis heureuse que la bière fraiche t’ai fait tant plaisir.
Tu m’as dit : c’est la fin, c’est la vie… J’aurais voulu te demander plein de choses mais je voyais bien que tu étais épuisé. J’aurais voulu savoir si tu étais angoissé, tu ne le parais pas mais je sais bien que tu caches tes sentiments en grand solitaire que tu es. (suite…)
Je voudrais te partager mon bonheur de chaque soir
je ne suis pas photographe (comme j’aurais aimé !( Chanteuse aussi))
moi je n’ai que les mots
Le soleil sans rayon
juste une boule dorée
auréolée d’un rose qui s’étend à l’Est jusqu’à la falaise
et à l’extrême de l’Ouest
la colline de Murs
une flotte de petits nuages alignés
traverse tout l’horizon
surligne la courbe du Luberon
poussée par le vent
entre les pierres et le rose
un camaïeu de bleu se dégrade jusqu’au mauve
le temps de l’écrire
le soir est tombé
[En hiver la nuit arrive à 17h30 comme dans les livres de Marlène Tissot]
Gustave Junior, c’est le pari un peu fou d’un journal gratuit pour les 7-12 ans entièrement consacré à la poésie. Un petit format , utilisable en classe, dans les médiathèques ou chez soi, qui propose chaque trimestre le meilleur de la poésie contemporaine à hauteur d’enfant.
Honorée d’avoir contribué au N°4 de cette audacieuse aventure.
Merci Monsieur Jacmo
Merci à vous d’être là
Ma carte de voeux pour cette nouvelle année par ICI