Aux beaux jours
L’odeur du pin chauffé au soleil
celle de la menthe et du thym
la fuite du lézard sur le mur de pierre
le chant du coucou comme la complainte
d’un chercheur d’or qui ne chercherait
pas plus loin
L’odeur du pin chauffé au soleil
celle de la menthe et du thym
la fuite du lézard sur le mur de pierre
le chant du coucou comme la complainte
d’un chercheur d’or qui ne chercherait
pas plus loin
Les saisons qui s’enchevêtrent
ne trompent personne
on connaît la suivante
l’impatiente
On va toujours vers les beaux jours