328 Dimanche
Poème au rasoir
D’après les titres du journal Libération du 17/10/2019
Poème au rasoir
D’après les titres du journal Libération du 17/10/2019
Replay repos
Repos
Sans réserve
Repos
Temporel
Repos
Ressourcer
le corps
et les sentiments
Repos
repas
répit
repus
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6
Le temps qui suit
Des papillons s’envolent sous les pas
il y a toujours du vent dans nos cheveux
même les weekends et les jours fériés
Cela me manquera, je le sais. Vivre dans la nature. En caravane, on habite à moitié dehors, en prise directe avec le temps qu’il fait. On adapte les occupations. On s’intéresse aux nuances du moment, au froid, au chaud, au vent. Ça donne propension à la contemplation. (suite…)
Repos
ombilical
Repos
D’automne
Repos
Dans le vent
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5
Le temps et le lieu
Il te construit chaque jour
si tu condamnes ce monde
c’est toi que tu condamnes
Impossible de n’en prendre que la lumière
tout possède son ombre propre
Et si tu n’en vois que les ténèbres
le soleil va mourir
A l’auberge de Daniels, pendant une semaine, on ne parle que de ça. Après ça passe, comme tout. Les grands-mères le disent : le bon comme le mauvais, tout finit par passer. Mais rien à voir, c’est juste un évènement au village. Le matin, il y avait trois policiers armés devant la maison de Weber. Bratr est allé leur demander ce qui se passait, ils n’ont rien répondu. Service, service. Ils semblaient surveiller le carrefour (une moyenne d’une voiture par quart d’heure). C’était intriguant mais lorsqu’on n’a pas de réponse à ce qui nous intrigue, on finit par vaquer aux affaires courantes sans plus y penser. (suite…)
Le coucher du soleil
de retour dans la nuit
feux d’artifice
#Le feuilleton du dimanche
Sur votre écran un dimanche d’automne :
A l’auberge de Daniels, pendant une semaine, on ne parle que de ça. Après ça passe, comme tout. Les grands-mères le disent : le bon comme le mauvais, tout finit par passer. Mais rien à voir, c’est juste un évènement au village. Le matin, il y avait trois policiers armés devant la maison de Weber et Bratr.
Repos
Avant, je n’aimais pas les dimanches,
on change tout le temps,
c’est fatigant.
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4
Le temps des plans
Déboucher l’horizon
en boire la première gorgée
Les témoignages des personnes ayant construit une maison, y compris mon médecin et mon coiffeur, concordent et se résument en une phrase : c’est un cauchemar, je ne recommencerai jamais. Il y a fort heureusement quelques exceptions à la règle – la sœur de Lulubelle par exemple. Nous mettons tous nos espoirs à faire partie de ces exceptions.
Nous avons un sérieux joker, Weber s’emploie à penser à tout, il bûche chaque jour. Toutes les connaissances dans tous les domaines sont désormais à portée de main (j’en reste émerveillée), mais il rencontre également des professionnels. Il s’informe de chaque étape, apprend de toutes les sources possibles. C’est passionnant de le voir faire, méthodique, ouvert, il absorbe les informations, les vérifie, les recoupe. Il fait des comptes rendus que je pourrais croire, s’il ne me prévenait du contraire, exhaustifs, sur toutes les composantes de la construction d’une maison.
Ce n’est pas une autre planète que je découvre, mais une galaxie. J’étais loin de soupçonner l’existence du joint de dilatation. Ou celle de la RT2012. Comment sinon aurais-je pu savoir ce qu’est un radier, connaître le prix d’un hourdi de 0,23 ?
On écoute ce que disent les anciens – il ne faut pas déranger la montagne, ne pas creuser dans la roche (de toute façon c’est trop cher).
Nous amarrerons les maisons à la pierre. (suite…)
#Le feuilleton du dimanche
Les feuilletons s’arrêtent en été, c’est la règle,
Encore une fois écrire (dimanche prochain, 174ème jour, Lcep 2-4),
ensuite un peu de repos.
La suite en septembre. (ou pas)
Mille mercis d’être là
Bel été et vie douce pour tous
N.B. Pendant le repos du feuilleton, le journal continue. (ou pas)
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3
L’air du temps
Il en faut aussi
des gens contents
pour faire ce monde
En trois années, beaucoup de choses se passent, quelques unes vous marquent sans que vous vous y attendiez. L’élection présidentielle par exemple.
Elle a été pour moi une sorte d’initiation accélérée. Les engagements exacerbés ont comme déciller mes yeux sur la nature partisane, et sur la politique. Au sens premier du terme. Je n’étais pas non plus totalement ignare ni idiote en la matière mais je me suis rendue compte de tous mes préjugés, de l’état sclérosé de mes opinions qui n’avaient pas été interrogées depuis bien longtemps. (suite…)
Le feuilleton du dimanche s’écrit pas à pas
C’est un atelier ouvert au public
où l’on remercie pour sa visite
l’habitué comme le chaland
Vie douce pour tous
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2
Le temps de l’amour et de l’aventure
A la fois l’espace entre nous
la liberté, le centre
La joyeuse pensée de toi
Et le non espace
la même fréquence
Le souffle commun
C’est une fake news, au bout de trois ans l’amour n’est pas fini. Il commence.
Il prend ses aises dans votre vie.
Le tourbillon s’apaise, la première surprise est plus ou moins passée. Je subodore qu’elle ne passera jamais tout à fait mais les sentiments se sont amarrés. Après l’onde de choc, on commence à intégrer l’existence de l’autre et son implication dans sa propre existence. Il faut bien à un moment ou un autre toucher terre, c’est là que ça se passe, là que c’est intéressant. C’est là qu’est l’aventure. Le temps de la rencontre est l’amour dans toute sa splendeur, la suite est l’amour dans toute sa vérité. (suite…)
Repos
Ce qu’on fait le dimanche,
les souris le mangent.
#mamèredisait
Repos
Dimanche c’est dimanche
reprendre c’est voler
Parfois quelque soit le jour
c’est doux comme un dimanche
Pas de deux
Je l’ai déjà décrit dans un recueil de prose-poésie mais le livre est pour l’instant inédit. Et puis on a le droit de ressasser aussi les bonnes choses.
L’écrire sous un autre angle.
Tout peut être dit avec d’autres mots.
Ou pas.
La scène reste fidèle dans ma mémoire, pas beaucoup de son mais tous les autres sens sur la sellette.
L’impression la plus précise et la plus durable est celle de la lumière.
Voilà pourquoi la photo est intacte. (suite…)