Photo du 11 janvier 2024
Plus rien derrière la baie vitrée
le reste du monde disparu dans la brume
pas un signe de vie
juste un petit oiseau posé sur la terrasse
secoue la tête au rythme de ma musique
Plus rien derrière la baie vitrée
le reste du monde disparu dans la brume
pas un signe de vie
juste un petit oiseau posé sur la terrasse
secoue la tête au rythme de ma musique
En buvant mon thé et en fumant une cigarette (je suis un mauvais exemple) sous le préau, au soleil, je découvre un petit oiseau perché sur la chaise en face de moi.
Il a l’air de me regarder, immobile, juste sa tête qui de temps en temps tourne d’un côté puis de l’autre. Nous nous observons de longues minutes, il n’a pas l’air effrayé.
Je suis en ce moment en grande réflexion sur l’écriture, la décision d’un break entre elle et moi s’impose pour diverses raisons. Je ne saurais dire pourquoi mais la compagnie de cet affable petit volatile m’apparaît comme une confirmation de la justesse de ma décision. (suite…)
Le chant de l’oiseau
juste après la pluie
Déjà comme deux raretés
Je ne sais pas comment s’appelle l’oiseau
je ne le vois pas
j’entends seulement
tout ce qu’il donne
pour quelques miettes
L’oiseau sur la branche nue,
coloré, vif, pépiant –
dans la vie sauvage.